Une série de dessins et de photographies, créés lors d'un incendie accidentel de l'atelier de Miroslaw Balka en 1993, d'où émergent des impressions, des pensées et des dessins préparatoires.
Le thème de la survie résonne dans toute l'œuvre de l'artiste, mais le rendu de "ce qui reste" (what remains) est particulièrement poignant et symbolique en ce qui concerne ses dessins. Un incendie dans son atelier en 1993 lui a laissé des centaines de feuilles carbonisées et la première appréciation cognitive d'un ensemble d'œuvres qu'il considérait auparavant (ou ignorait) comme de simples matériaux collatéraux. Les dessins récupérés, aux bords brûlés et aux sujets à peine reconnaissables, et leur exposition ultérieure dans les vitrines de la Fondation Lannan à Los Angeles en 1994, ont marqué un tournant dans sa pratique artistique. Ils sont maintenant des fragments de sa mémoire graphique, ici : mots et images s'assemblent pour former un puzzle désordonné du passé.

Balka uses height, gravity, distance, and continuous space in order to approach the necessity of understanding remembrance and memory itself. He brings the viewer in to a position of experience and absorption and as less of an observer and more of a witness. Realizing the importance behind sculptures relative to monuments and memorials, embracing fear and crossing thresholds, approaching an infinite search; whether it is to escape, or find the missing pieces/letters in order to reach an understanding. Balka creates a space where it is pertinent to acknowledge what it means to remember.